Fondée en janvier 1994, l'Association Convergences est née de la volonté de plusieurs musiciens traditionnels du Sud del'Indre, bien connus pour contribuer à l'animation des fêtes de villages et à la découverte du patrimoine.
Depuis plusieurs années, sans grands moyens, ils avaient déjà fait de nombreuses expériences, en partenariat avec les collectivités territoriales et divers organismes.
Le point commun de ces initiatives était la recherche de publics nouveaux et un goût prononcé pour le mélange des genres.
Tout naturellement, la première réalisation de "Convergences" fut l'organisation du Festival " Pierres qui chantent enVallée Noire ", dès l'été 1995 et, depuis, chaque année.
On y retrouve les thèmes privilégiés développés par l'association : rencontre entre musiques classique et traditionnelle (avec des ensembles pour la plupart issus de l'Ecole Nationale de Musique de Châteauroux), ouverture à d'autres formes d'art (textes poétiques), mise en valeur de monuments historiques avec commentaires architecturaux, démarche "militante" proposant des concerts gratuits
Cette manifestation reçut immédiatement le soutien du Syndicat Mixte du Pays de Nohant, puis, successivement, ceux du Conseil Général de l'Indre et du Conseil Régional du Centre.
Par la suite furent proposés, selon les mêmes objectifs, des animations dans des lieux inhabituels (musées, écoles, moulins, fermes, classes patrimoine) ou des occasions insolites (randonnées, spectacles de rues etc.).
En collaboration avec le Centre de Musiques et de Danses Traditionnelles en Berry, "Convergences" a également organisédes ateliers recherche à La Châtre et des rassemblements ponctuels de musiciens traditionnels.
De ces derniers est né un orchestre, "Sonnez Bourdons", qui se produit dans des salles de concert et en plein air.Il fédère des membres de différents groupes et travaille le répertoire populaire du Centre France et des compositionsd'aujourd'hui, avec des arrangements innovants. Et également "DelôDeLâ" |
"DeLôDeLâ "
Cet ensemble fut créé en juillet 2001, dans le cadre du festival « Pierres qui chantent en Vallée Noire ».
Il s’est par la suite produit dans divers lieux, parmi lesquels : le Moulin d’Angibault à Montipouret, l’église de Pouligny Notre-Dame, la Maison des Arts et Traditions Populaires à Châteauroux, le Château d’Argy, la fête de la musique à Briantes 2002 avec « Belle Germaine », l’église de Montlevic, Saint Christophe en Boucherie, l’église de Badecon etc.
Les neuf chanteurs et musiciens qui le constituent sont issus du monde des musiques traditionnelles du Centre-France. Ils évoluent par ailleurs dans des ensembles bien connus de la région : les Gâs du Berry, les Musiciens Routiniers, La Bande à Bourdons … La plupart d’entre eux ont fréquenté le Conservatoire National de Musique de Châteauroux ou bien celui de Limoges. Certains aujourd’hui enseignent à leur tour.
L’initiateur de ce rassemblement est Emmanuel Robin, sonneur, chanteur, dessinateur, conteur, joueur d’accordéon diatonique, issu d’une famille installée à Nohant depuis des siècles.
Il s’associa au trio DEST, formé du violoneux David Thomas et des frères Tourny, plusieurs fois lauréats aux concours de Saint Chartier.
Sébastien, bien qu’encore jeune, a connu un parcours que lui envieraient nombre de musiciens confirmés. « Je me suis mis à la musique traditionnelle un peu par hasard. Je voulais faire de la trompette au Conservatoire de Châteauroux … mais il y avait trop d’élèves dans la classe. Alors, je suis allé voir Jacky Aucouturier et j’ai débuté avec lui l’apprentissage de la vielle à roue ». Comme il était aussi passionné par le travail du bois, Sébastien apprit l’ébénisterie. C’est donc tout naturellement que Bernard Kerboeuf l’embaucha lorsqu’il chercha à développer son atelier de lutherie à La Châtre. Son frère Emmanuel, de six ans son cadet, suivit le même parcours, sans prendre de retard. Il se forma également à Châteauroux auprès de Willy Soulette, à qui l’Indre doit une grande part du relèvement du niveau de ses sonneurs. On trouve Emmanuel aujourd’hui soliste au sein d’un ensemble très réputé dans le milieu folk, la « Compagnie Besson ».
L’originalité du spectacle (intitulé à l’origine : « De l’eau de là », d’où le nom du groupe ) réside dans l’alternance de chansons et de morceaux instrumentaux, entrecoupés de récits contés.
La pureté de la voix des trois chanteuses (Sabine, Christelle et Sylvie) toucherait même les cœurs des plus insensibles… Les textes sont d’inspirations diverses : légendes ou des anecdotes du Berry ou empruntés à Maurice Rollinat et surtout à George Sand, à ses œuvres, à sa vie.
Après plusieurs mois passés en studio pour l’enregistrement d’un CD sorti récemment, c’est une invitation à un étonnant voyage au son des bourdons des cornemuses, des chanterelles des vielles à roue, au rythme des percussions et du didgeridoo, au timbre du violon et de l’accordéon.
Les airs du spectacle sont des compositions des membres du groupe : airs à danser, valses, polkas, scottishs, gigues irlandaises, ritournelles aux accents créoles… Des mélodies simples, à reprendre en chœur ou sur des thèmes chers au répertoire traditionnel. En les écoutant, il n’existe aucune jambe qui ne soit prise d’une folle envie de danser !
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